JEU DE BULLES I

Imaginez un court dialogue entre ces deux personnages ...

Maxime Locquet:

- Bon sang, ils nous ont donnés du fil à retordre ces salauds.

- Déja fatigué gamin?,ce groupe la,c'était juste les éclaireurs

Jacques Martel :

- Alors, petit, tu commences à fatiguer ? Les dieux nous observent.

- Ne sois pas si impatient, gueule de crocs. C'est ta mort que les immortels vont contempler.

Farmace Rhaiden :

Faudra excuser la longueur, c'est un peu plus qu'un dialogue du coup ^^

- C’était un beau combat, dit le Lycanthrope. Oui, c’était amusant.
- J’ai perdu la moitié de mes hommes… Il n’y a… rien de drôle…
- Tu es vivant. Je suis vivant. Il y a du vin dans ta tente que nous pouvons encore boire. Parce qu’on est vivants. Ton pays est sauf pour une journée de plus. Héhé !
- Ils vont revenir… et les renforts…
- Ils seront là à temps ! Foutrecroc, vous les oreilles pointues vous êtes si pessimistes !
- Tes oreilles… ne sont pas moins pointues… que les miennes… fit remarquer l’elfe en se retenant de sourire.

A ces mots le lycanthrope parti dans un grand rire qui résonna dans la plaine, couvrant un instant les cris des blessés et des mourants. L’elfe qui retrouvait son souffle peu à peu se demandait comment le chef de ses alliés pouvait ne pas être plus fatigué que cela.

- Un elfe qui nous reconnait un point commun ! Aucun sage ni oracle n’est assez puissant pour prédire ça !
L’elfe sourit puis se renfrogna à nouveau. Peu à peu, il retrouvait son souffle.
- Elle sera là demain. Leur dernière vague, pour la dernière bataille. Quand les renforts seront là… nous n’aurons plus rien d’autre à leur opposer… plus de réserves.
Et eux non plus. Demain, tout sera décidé. Le royaume vit peut-être ses derniers moments.
On doit les battre. Il faut qu’on les batte !
- Demain, c’est demain, dit le lycanthrope en se relevant. On s’en souciera quand les bannières claqueront au vent et que l’appel du sang et des crocs emplira la plaine. Pour l’heure, le vin !

Se dirigeant vers la tente, la massive créature se tenait presque droite, semblable à un homme, mais sans parvenir à se départir de cet aspect vouté et animal caractéristique de sa puissante espèce. Les poils formant la crinière de son dos étaient collés par le sang et la sueur. L’elfe crut qu’il allait franchir le battant de sa tente et se diriger vers la bouteille hors prix dont il avait eu le malheur de lui parler, mais il s’arrêta au dernier instant.
- Elfe ! On va les battre. Et si c’est pas le cas, la vengeance est un bon choix de vie. Il a entrainé ma naissance tu sais. Je t’en parlerai, un jour.
L’elfe sourit et détourna le regard. Juste avant de se relever, il répéta pour lui-même,
« Demain, c’est demain ».

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