Le Hobbit : un voyage inattendu, de Peter Jackson

The Hobbit est à l'origine une œuvre écrite par Tolkien pour les enfants.

Dans cette idée il l'a conçu sous la forme d'un conte fantastique avec un style d’écriture, des dialogues et un rythme adapté à son jeune public.
Il était bien loin de pensée à l’époque que le succès de ce roman lui ouvrirait les portes d'un chantier plus vaste.
Le silmarillion et le seigneurs des anneaux entre autres, lui ont permis véritablement de faire découvrir au monde son univers ainsi que ses talents de conteur et d'artiste.

À l'exception de The Lord Of The Ring qui est en soi une œuvre finalisée, l'essentiel de l'œuvre de Tolkien nous parviendra sous la forme d’écrits plus ou moins aboutis après sa mort.
À défaut de manquer d'idées il n'aura finalement manqué à Tolkien, perfectionniste et éternel insatisfait de nature, que de temps dans sa vie pour mettre en ordre ses idées et finaliser ses œuvres.
À l'instar de contes tel que "Les enfants de Hurin" ou "la geste de Beren et Lúthien" qui n'ont cessé d'être corrigé sans nous être parvenu véritablement dans une forme définitive, il est probable que Tolkien aurait revu sa version de The Hobbit s'il en avait eu le temps et ce afin qu'elle corresponde mieux à la vision de son univers.

Pour en revenir au film, je dirai que toute la difficulté pour Peter Jackson aura été finalement de porter à l’écran une version de The Hobbit plus proche de celle qu'aurait voulue Tolkien s'il l'avait conçu après le seigneur des anneaux. Le résultat à l'écran montre à Juste titre que la tache n’était pas si aisée d'associer deux œuvres si différentes par leur style narratif.

Les partis pris du réalisateur pourront sembler à bien des égards maladroits sur certains aspects du film (les scènes d'action pour l'essentiel), en revanche ses choix d'y incorporer des éléments nouveaux provenant d’écrits annexes, permettent à l'ensemble (LOTR compris) d'y gagner en cohérence.

Il faut reconnaitre à ce premier film une qualité artistique indéniable, le long prologue où nous ait contés le chute d'Erebor et une pure merveille mais bien plus encore, Peter Jackson réussit à nous replonger sur la Terre du milieu sans nous donner le sentiment d'y revoir la même chose.

Que ce soit la Comté, les terres solitaires, la trouée des trolls, Fondcombe, les monts brumeux, qui sont des régions explorées dans la première trilogie, il nous offre à l'écran des plans nouveaux et finalement nous donne une vision à 360° de ce monde qui nous ait pour le coup bien plus tangible et moins théâtral.
Dans les ajouts au livre on retrouvera les plans sur la forteresse du nécromancien de "Dol Guldur" qui est en tout point remarquable et annonciatrice de belles promesses.

Bien sûr Peter Jackson n'aura pas pu éviter de tomber dans ses travers habituels comme ceux d'en rajouter toujours plus et jusqu'à l'overdose.
A l'humour des dialogues présents dans le livre, il intègre ses propres ajouts grands guignols dont il a seul le secret ( les scènes avec le roi gobelin, les scènes avec Radagats ....) qui sont pour le coup très dispensables.

De la même manière, en voulant étirer son histoire en trilogie, il aura par maladresse rallonger artificiellement son récit par des scènes d'action sans saveur, sans crédibilité et sans intensité dramaturgique.
Mais faut-il lui jeter la pierre pour autant, bien sur que non car il est je le rappelle celui qui a porté à l'écran le seigneur des anneaux, une œuvre qui était réputée inadaptable, et malgré ses nombreux défauts reste l'une des plus grandes expériences cinématographiques de tous les temps.

Finalement, The Hobbit est une énorme satisfaction, car bien que le film dure prés de 3 heures, le temps semble ne plus avoir de prise sur nous à mesure que l’œuvre se déroule sous nos yeux ébahis, et si l'on considère que le meilleur du livre nous sera montré par la suite, il y a fort à parier que dans quelques années cette nouvelle trilogie nous marquera autant sinon plus que la première.

Sur l'aspect visuel le film est magnifique, on en prend plein les yeus et rien que pour çà il mérite le détour.
Pour l'histoire je ne retiendrai que la première partie du film avec ses multiples flash back sur l'histoires d'erebor et des nains.
La seconde partie du film est maladroite avec ces scènes d'action trop farfelues pour qu'on y croit.
the hobbit est moins bon que la communauté de l'anneau, attendons de voir les suites pour juger de la valeure de la trilogie. (le retour du roi était trés décevant)

Je suis du même avis que Sinderia. Pour être actuellement en Nouvelle-Zélande, j'ai eu la chance d'assister à la première mondiale à Wellington. Événement énorme, gros business, et de voir le film le 11 décembre, qui honnêtement m'a vraiment plus plu en anglais qu'en français... Les dialogues sont bien mieux, je l'ai regardé en français il y a une semaine, et a part les scènes des nains et d'Erebor, je l'ai trouvé bien moins intéressant...

Mais les paysages sont magnifiques , d'ailleurs si certains veulent des photos des lieux du tournage j'ai eu la chance d'y aller .

Je pense que le numéro 2 sera plus sympa, plus prenant du moins je l'espère =).

Quand au seigneur des anneaux, je reste un fan invétéré =D

Si tu as quelques jolies fotos a poster sur le tournage tu peux en poster ça va intéresser du monde, :-)

Bien, je ferais ça dès que j'ai un peu de temps, ma recherche sur le monde de Gemmell m'en prend pas mal (je me relis tous les bouquins et note les infos utiles, c'est fou ce qu'on retrouve lorsque l'on regarde bien =D) des photos de la 1ère et des lieux du tournage, je n’aie malheureusement pas eu la chance de faire partie du tournage ^^.

"je me relis tous les bouquins et note les infos utiles, c'est fou ce qu'on retrouve lorsque l'on regarde bien =D "
J'imagines lol mais pour le coup il est préférable de les relire dans l'ordre de parution afin de mieux comprendre l'évolution de l'auteur dans son appréciation du monde Drenai qu'il développe et approfondi au fur et à mesure de ses romans.
Un roman comme Waylander III sert autant à cloturer le mini cycle sur le personnage qu'à approfondir la mythologie drenai, et ameliorer la coherence de l'ensemble.
Après, la notion de cycle Drenai est plus une vision Fan de l'oeuvre de Gemmell qu'une réalité pour l'auteur. Développer le world building de drenai, l'intéressait moins que de raconter de belles histoires selon moi.

Oui je suis du même avis que toi pou le cycle .

D'où l’intérêt de la chose je trouve ^^.

Une sorte d'hommage, ou de continuité.